8 mars 2009
7
08
/03
/mars
/2009
00:17
Les nouvelles publications de Besson ont toujours un goût d'inattendu. Je ne sais jamais exactement quand elles doivent paraître mais j'ai toujours le même sourire quand j'aperçois le dernier livre parmi les nouveautés de mon libraire. Sans même regarder l'auteur ou le titre, je sais immédiatement à qui attribuer le fameux ouvrage, les couvertures de Besson ayant "ce petit quelquechose" de particulier. Ici, Besson retrouve Hopper, peintre qu'il avait choisi pour certains livres que les fidèles lecteurs connaissent (L'arrière saison, Un instant d'abandon.).
Nous retrouvons donc l'univers américain bessonien mais pas où nous l'avions quitté dans Un homme accidentel. Nous voilà plongés dans l'Amérique des années 50 à 70, entre la Louisiane et le Mississipi.
Cette Amérique fascinante, celle de Marilyn, Martin Luther King mais également cette Amérique plus sombre du Ku Klux Klan , de l'assassinat de Kennedy...
Deux garçons, Thomas et Paul vont grandir ensemble et s'aimer comme des frères, sans aucun secret l'un pour l'autre, toujours là, l'un pour l'autre. Une de ces amitiés inconditionnelles et sans faille comme on aime les dépeindre en littérature.
Et pourtant.. C'est souvent ce que l'on assure être indestructible qui se révèle être plus fragile qu'on ne l'imaginait...
Une fois de plus Besson aborde le thème indémodable du triangle amoureux tout en essayant d'analyser au mieux les sentiments qui bouleversent les personnages. Néanmoins, je trouve que ce triangle a peu d'envergure et qu'il s'efface considérablement derrière le duo ambigu que forment Paul et Thomas.
Philippe Besson est un auteur que j'apprécie particulièrement, que je lis depuis longtemps et que j'ai eu l'occasion de rencontrer à plusieurs reprises (pour mon plus grand plaisir) lors de séances de débats/dédicaces. J'aime sa manière de traiter les relations humaines, les liens très forts (amoureux, fraternels, amicaux...) qui nous unissent à l'autre... C'est un thème fondamental dans son Oeuvre.
Or, dans ce dernier livre, je n'ai pas vraiment été séduite par l'histoire. Dès le départ, on devine dans ses grandes lignes quelle sera l'issue de ce trio et malgré les tentatives de Besson pour laisser planer un certain mystère en suscitant notre curiosité, je n'ai pas accroché.
Néanmoins, certains passages en valent vraiment la peine. La toile de fond américaine offre à ce roman un cadre formidable et nous voyageons grâce au narrateur. Besson sublime l'Amérique et rend parfaitement compte de son admiration pour elle. De plus, il construit son histoire sur une durée particulièrement longue (plusieurs dizaines d'années.) ce qui offre un regard sur certains événements qui ont marqué l'histoire des USA. De ce point de vue, le roman vaut le détour, vraiment.
Je ne vous encourage pas à commencer par ce livre pour découvrir Besson. Je ne saurais que trop vous recommander son magnifique Jours fragiles, et, pourquoi ne pas y revenir plus tard, après avoir découvert certains textes à mon avis plus touchants et un peu moins "prévisibles" que celui-ci.
Pour finir quelques Hopper, que j'aime particulièrement...
Cette Amérique fascinante, celle de Marilyn, Martin Luther King mais également cette Amérique plus sombre du Ku Klux Klan , de l'assassinat de Kennedy...
Deux garçons, Thomas et Paul vont grandir ensemble et s'aimer comme des frères, sans aucun secret l'un pour l'autre, toujours là, l'un pour l'autre. Une de ces amitiés inconditionnelles et sans faille comme on aime les dépeindre en littérature.
Et pourtant.. C'est souvent ce que l'on assure être indestructible qui se révèle être plus fragile qu'on ne l'imaginait...
Une fois de plus Besson aborde le thème indémodable du triangle amoureux tout en essayant d'analyser au mieux les sentiments qui bouleversent les personnages. Néanmoins, je trouve que ce triangle a peu d'envergure et qu'il s'efface considérablement derrière le duo ambigu que forment Paul et Thomas.
Philippe Besson est un auteur que j'apprécie particulièrement, que je lis depuis longtemps et que j'ai eu l'occasion de rencontrer à plusieurs reprises (pour mon plus grand plaisir) lors de séances de débats/dédicaces. J'aime sa manière de traiter les relations humaines, les liens très forts (amoureux, fraternels, amicaux...) qui nous unissent à l'autre... C'est un thème fondamental dans son Oeuvre.
Or, dans ce dernier livre, je n'ai pas vraiment été séduite par l'histoire. Dès le départ, on devine dans ses grandes lignes quelle sera l'issue de ce trio et malgré les tentatives de Besson pour laisser planer un certain mystère en suscitant notre curiosité, je n'ai pas accroché.
Néanmoins, certains passages en valent vraiment la peine. La toile de fond américaine offre à ce roman un cadre formidable et nous voyageons grâce au narrateur. Besson sublime l'Amérique et rend parfaitement compte de son admiration pour elle. De plus, il construit son histoire sur une durée particulièrement longue (plusieurs dizaines d'années.) ce qui offre un regard sur certains événements qui ont marqué l'histoire des USA. De ce point de vue, le roman vaut le détour, vraiment.
Je ne vous encourage pas à commencer par ce livre pour découvrir Besson. Je ne saurais que trop vous recommander son magnifique Jours fragiles, et, pourquoi ne pas y revenir plus tard, après avoir découvert certains textes à mon avis plus touchants et un peu moins "prévisibles" que celui-ci.
Pour finir quelques Hopper, que j'aime particulièrement...