Voilà un programme plutôt réjouissant me direz-vous. Si mon vendredi était calme et paisible, ce samedi soir a été plus festif et convivial. (Et encore, je conduisais.) Une sieste parce qu'une matinée dans une fête d'école primaire m'a tueR pour être en forme, un peu de lecture, une robe et des chaussures de princesse, et, soixante kilomètres plus tard...
... Une soirée auprès de Soizic pour fêter ses "25 printemps" (à quelques saisons près.) Soizic est une petite brune assez incroyable que j'ai eu l'occasion de rencontrer chez Lisa, lors d'une soirée entre "blogueuses amiénoises". J'ai très vite aimé sa franchise et cette manière bien à elle de te donner envie de lire tous les livres dont elle te parle : un gros coup de coeur pour une très belle personne.
Un petit détour par Les Cousines de Léon, lieu incontournable pour les cadeaux offerts aux filles que j'aime beaucoup. (Tiens en parlant de filles que j'aime beaucoup, je dois t'envoyer un mail Camille)
Un passage furtif par une librairie (Et zut, pas celle où travaille Soizic, parce qu'il faut garder quelques secrets quand on fait des cadeaux...)
Un verre en terrasse avec ma Rousse chérie et ne pas vraiment voir le temps qui passe.
Regagner le Quai Bélu et s'installer à une grande table pleine de sourires, de Piña Colada et de nouveaux visages. Rencontrer la drôlissime et pétillante Vanessa et la très jolie Cécile et les apprécier immédiatement. Être heureuse d'être là et de faire partie de la fête.
Découvrir le Karamel et avoir déjà envie d'y retourner parce qu'en effet, on vendrait père et mère pour leur cheesecake. (Mode petite bourgeoise comblée: moi qui ne jurais que par le Cheesecake du Slavia de Prague ou les incontournables délices new-yorkais de Magnolia Bakery, j'ai maintenant moins de chemin à parcourir pour mes orgasmes gustatifs.)
Rencontrer des mamans qui ne parlent pas des faux exploits de leurs "toujours-très exceptionnels-enfants" pendant des heures (ou alors pour s'en moquer un peu), avoir des discussions aussi sérieuses que superficielles, connaître désormais les noms des médecins amiénois so graouuuu qu'il faut croiser dans une vie et rencontrer lorsqu'on n'est pas vraiment malade, parler bouquins et dédicaces, vouloir follement découvrir La Boulangerie de la rue des dimanches, être prête à me laisser tenter par un Stephen King et vouloir faire de la place dans ma bibliothèque pour les albums de Jimmy Liao (Oui, même le "vert" finalement bleu conseillé à Noël dernier...)
Se rendre compte qu'il est déjà plus d'une heure et devoir partir trop tôt, parce que la vie amiénoise est un peu trop loin de ma petite ville désormais.