ll m'aura fallu peu de temps avant de me procurer et de lire La Septième Vague, second opus de Glattauer. La suite tant attendue de Quand souffle le vent du nord est effectivement arrivée très vite dans ma bibliothèque.
Qu'allait-il advenir de Léo Leike et Emma Rothner après la fin du premier livre ? C'est la question qui m'a poussée à rapidement lire cette suite. Une nouvelle fois, ce bouquin n'a été ouvert que deux fois. Dix pages lues avant de m'endormir et tout le reste achevé le lendemain matin.
Comme pour Quand souffle... l'échange des mails entraîne le lecteur au coeur des méandres des sentiments amoureux. Entre aveux, nouveaux départs, retournements de situations, hésitations et questionnements intérieurs, nos héros se malmènent autant qu'ils s'estiment et ne peuvent se passer l'un de l'autre. Certaines phrases ont pu laisser un sourire sur mon visage, d'autres m'ont plutôt agacée par leur platitude... J'ai, je l'avoue, été un poil moins enthousiaste pour ce tome, bien que certains échanges demeurent malgré tout savoureux. Le personnage d'Emmi me paraît également plus vite et facilement insupportable. Enfin, l'attente concernant l'issue de cette liaison dangereuse perd un peu de sa grandeur ici, ce qui est légèrement regrettable. Il n'en demeurait pas moins intéressant d'achever ce cycle et de libérer nos personnages de cette histoire virtuelle.
Enfin, la fin pêche un peu pour son côté prévisible mais on pardonnera cela à Gattauer tant il parvient à nous faire lire une fois de plus son livre d'une seule traite.
Tiens, je ne l'avais pas mentionné mais ces deux billets viendront s'ajouter au challenge amoureux de L'Irrégulière dans la catégorie "light".