Un week-end durant lequel j'ai complètement perdu la notion du temps, trois journées totalement imprévisibles, bouleversantes, grisantes, troublantes. L'impression d'avoir vingt ans, avec mon lot d'insouciances, de joies fragiles, d'émois et de surprises. Ce genre de moments qui bouleversent vos certitudes et vous font aimer ça.
Un vendredi soir avec Nico et sans ma Rousse au cinéma. J'ai pu voir deux films dont j'attendais la sortie avec impatience. J'en reparlerai ici mais le premier m'a vraiment déçue alors que la ville de NY a incontestablement porté chance au nouveau Delpy. Est-ce bien surprenant ?
Je possède désormais une nouvelle carte très ingénieuse mais qui risque de causer ma perte... Une carte sur laquelle on crédite des litres de boisson. J'ai découvert cet endroit grâce à Nico ce vendredi, bon je le connaissais pour y avoir vu ma Rousse furieuse un certain soir et je suis assez fan du concept. Amiénois(es), passez donc Au fût et à mesure et adoptez aussi une petite carte à bières ! Dans un autre registre, des retrouvailles inattendues qui ont conféré à cette soirée improvisée le statut de "soirée qu'on n'a pas envie de voir s'achever". Certains y voient une étrange coïncidence, d'autres ont savouré ce moment à leur façon, en toute complexité.
Un samedi matin. Se réveiller après une nuit qui s'est achevée très tardivement. Tester un camping-kangoo et ouvrir les yeux en me demandant si la soirée de la veille avait vraiment eu lieu. Ma migraine matinale répondra aussitôt à cette question.
Rentrer chez moi à 8h du mat', dormir jusqu'à 12h et remettre de l'ordre dans mon esprit dans ma maison dont le salon ressemblait à un vrai champ de mines. Du temps passé à lire et cuisiner. Mes copies n'avancent toujours pas. Damned. Un gâteau au chocolat dans un vieux moule qui appartenait à ma grand-mère pour m'occuper l'esprit. Une parenthèse dans l'après-midi à échanger des textos comme une vraie ado. Avoir envie d'être surprise. Encore et toujours.
Un dimanche avec Valou autour d'un thé et de petites verrines choco-framboises-mascarpone, joliment réalisées grâce au démoulage raté de ce qui devait être un gâteau-brownies. (Cf. la photo illusoire ci-dessus) Les ratés ont quelque chose de savoureux quand on leur offre une seconde vie.
Cela faisait tellement longtemps qu'on ne s'était pas retrouvées, en "toute intimité" comme le dit si bien ma Blonde. Nous croiser dans les couloirs du collège ne nous laisse pas beaucoup de temps pour nous raconter nos bouleversements existentiels... J'ai été touchée qu'elle trouve mon chez moi chaleureux après une période un peu "incertaine". J'ai aimé qu'elle soit présente en cette fin de week-end. Les dernières semaines ont été émotionnellement chargées (Oui, E. tu n'y es pas pour rien...) et je crois que j'avais besoin de ses mots, de son épaule pour me réconforter, de ses métaphores culinaires dont elle seule a le secret pour m'expliquer curieusement les rapports humains.
Dans une heure, demain c'est lundi.
Pour vos oreilles : Wonder de Soap&Skin