Au fil des rencontres et des discussions, j'ai décidé de me mettre sérieusement à niveau question cinéma: du navet au chef d'oeuvre... Entre Camille, Gautier, David et Marion les très bons conseils pleuvent et je n'ai que l'embarras du choix, à défaut d'avoir beaucoup de temps. Bref, depuis quelques temps, je retourne régulièrement au cinéma, et je me consacre au mieux à l'alternance lecture/ visionnage de DVD... D'où ces petits billets avec mes brèves impressions à la sortie des salles, en direct de mon canap' ou sous la couette.
Dans les salles...
Le Havre d'Aki Kaurismäki
Un film ô combien curieux sur l'immigration dans la cité portuaire. Un cireur de chaussures, vivant dans un milieu précaire, va héberger un petit africain malgré la loi. Je suis complètement passée à côté de ce film qui a pourtant été encensé par la critique. Quelques jolis moments, mais peu réceptive de manière générale, je retiens surtout les fous-rires nerveux qui ont ponctué la séance...
Des Vents contraires de Jalil Lespert
Le coup de coeur de ces dernières semaines. (Je n'avais pas lu le livre contrairement à mon habitude) Une jolie surprise pleine de finesse et de retenue. Un drame porté brillamment par Benoît Magimel qui m'a bouleversée. Subtil à souhait dans son interprétation, il nous transmet ce poids de l'absence, cette douleur intolérable qui l'obsède sans pour autant donner dans le pathétique et le larmoyant. Un très beau moment de cinéma.
La Délicatesse des frères Foenkinos
J'adore Audrey Tautou, j'ai aimé passionnément La Délicatesse de Foenkinos. Je n'avais pas très envie d'aller voir l'adaptation car j'avais comme l'impression que j'allais être déçue. J'aurais dû m'en tenir à la lecture du livre car sans surprise le film fut vraiment décevant...
Sous la couette...
Invictus de Clint Eastwood
C'est je crois une de mes premières déceptions eastwoodiennes. (Bon après l'indigeste et le bien pire Au-delà) Un sujet politico-historique avec le talentueux Morgan Freeman en Nelson Mandela qui va redonner ses lettres de noblesse à l'équipe de rugby de son pays, symbole de cohésion des peuples dans un climat où l'apartheid a fait des ravages. Joliment traité, je n'ai pourtant pas été séduite... Mais Clint, je t'aime tout de même d'amour.
Un monde parfait de Clint Eastwood
Chaudement conseillé par mes amoureux du cinéma, je pensais découvrir Un monde parfait. Et dès la première scène ( Un "trou de verdure", des billets qui s'envolent, un homme allongé dans les herbes hautes, un masque de gentil fantôme...), les souvenirs resurgissent. Je me rends compte avoir déjà vu et adoré ce film. Avoir beaucoup pleuré aussi. Ce film me rappelle à quel point j'aime le cinéma d'Eastwood : pour ce talent qu'il a à sublimer les rapports humains et à susciter aisément mon potentiel lacrymale . Une perle que j'ajoute à mes films préférés...
Tous les matins du monde d'Alain Corneau :
Si nombreux sont ceux qui crient au chef-d'oeuvre, le film d'Alain Corneau ne m'a pas totalement convaincue. Des moments sublimes en musique, un jeune Guillaume Depardieu plutôt juste dans son jeu, mais une lenteur et une passivité qui m'ont parfois éteinte. Bref, impression en demi-teinte...
La saison 1 d'HIMYM (2ème visionnage)
Kids, comme je me remets à l'anglais, que je veux rencontrer un Ted, que je craque pour Barney, que Marshall me fait pleurer de rire, et que les épisodes de la saison 7 sont tellement longs à arriver sur le net, j'ai eu très envie de reprendre la série découverte cette année. Que ceux qui ignorent l'existence de ces personnages filent à la FN$C ou sur $m$zon de toute urgence pour se procurer cette série qui me fait rire autant que Friends et The Big Bang Theory !
Dans le canap'...
Dans la série je suis une midinette...
Love Actually de Richard Curtis
Vu et revu, je ne me lasse pas de regarder ce film. Une excellente comédie offrant un concentré d'acteurs qu'il me plaît de retrouver à chaque fois. Des scènes cultes pour ce film chorale réalisé avec ce qu'il faut d'humour, d'amour, de rebondissements, d'acteurs so graou, de dialogues savoureux: succès garanti pour les soirées des vacances d'hiver. A regarder encore et encore pour sourire avec émotions lors de la déclaration d'amour faite sur pancarte, pour regarder amoureusement le déhanché de notre cher Hugh, pour craquer sur le so britsh Colin Firth et avoir envie d'apprendre le portugais, pour convaincre même les plus réticents à se marier, pour ce petit pincement à l'ouverture du cadeau de Noël et pour bien d'autres scènes que j'aime tant...
La Boum de Claude Pinoteau
Vic a treize ans et vit pleinement son adolescence : premiers émois, premières boums, relations conflictuelles avec ses parents, soirées entre copines, mensonges et trahisons, premiers baisers et j'en passe. Un film madeleine de Proust qu'une fois encore j'ai pris plaisir à revoir chez ma copine Nathalie. Un premier jour de l'année qui s'achève en beauté.
La Boum 2 de Claude Pinoteau
Sophie Marceau a bien grandi. Elle a des seins et cherche toujours un mec. Comme vous et moi elle prend le train, sauf qu'elle n'y croise pas que des gros moustachus ou barbus à bretelles et se retrouve par inadvertance avec le passeport du fabuleux Pierre Cosso (Je vous épargne les jeux de mots d'un comique des temps modernes R.M et de son jeune disciple G.M) On retrouve avec plaisir la jolie Vic et ses sorties d'ado. Et puis la BO de Cosma, c'est quand même le pied ! Pour la suite, comme il était 1.30 du mat et que j'avais bu cinq rosés pamplemousse, j'avoue avoir sombré dans un profond sommeil en plein milieu du film... Damned !