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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 18:14

Bon dimanche à tous en compagnie de Baudelaire...


http://www.questmachine.org/encyclopedie/illustrations/illustrations_articles/charlesbaudelaire11292944509.jpg

L'invitation au voyage

 

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 07:00

http://leterrierdechiffonnette.hautetfort.com/media/01/00/775617785.gif

 

 

" Je ne saurai jamais si être à ses côtés aurait changé quelque chose"


Katarina Mazetti, Entre Dieu et moi c'est fini.

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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 06:30

http://www.decitre.fr/gi/55/9782742796755FS.gifMa première rencontre avec K. Mazetti fut plus que concluante et lorsque j'ai découvert Le Mec de la tombe d'à côté, je m'étais promis de revenir un jour où l'autre vers cet auteur... Le Salon du Livre de Paris, où je me suis rendue avec mes copines Marion et Camille, m'en a donné l'occasion.

Nous avons eu un vrai coup de coeur pour la couverture qui est de toute beauté et j'ai finalement pris discrètement ce livre sur le stand Babel pour le faire dédicacer et l'offrir à ma copine Marion.

Le voilà aujourd'hui entre mes mains puisque Marion l'a vite lu et  me l'a prêté pour me faire un avis...

 

Linnea a quinze ans, c'est une adolescente qui se cherche et qui va rencontrer celle qui va devenir sa meilleure amie: Pia. Complices de la première heure, elles apprécient les moments passés l'une auprès de l'autre. Sauf qui Pia va mourir. Pas accidentellement. Elle va se suicider.


Une solution de consolation : un mur.

Un mur pour parler.

Un mur pour oublier.

Un mur pour compenser.

Un mur pour s'isoler.

Un mur pour se confier.

Un mur pour entretenir le souvenir de l'autre.

Pourquoi ?

Parce qu' "un mur, ça se tait. ça a l'air d'être en veille quand on lui parle. ça reste muré dans son silence, en toute indépendance."

 

Ce texte se lit très rapidement et nous suivons la narratrice au fil de ses pensées. Mots et maux d'adolescentes, ses questionnements, ses doutes inquiétudes et envies y sont relatés avec beaucoup de réalisme, sans tomber dans la mièvrerie, laissant parfois place à des réflexions plus profondes sur la quête de soi, la religion, la politique et le rapport à l'autre. Dans ce livre parsemé de petites touches d'humour, nous nous plaisons à suivre cette jeune fille qui cherche à comprendre l'absence de l'autre, en ne l'évoquant qu'à demi-mot.

Un très joli moment de lecture qui ne fait que confirmer mon envie de poursuivre mon parcours livresque avec Madame Mazzetti, au demeurant fort sympathique et agréable lors de sa séance de dédicace. Et cela tombe bien puisque Les Larmes de Tazan m'attendent sur ma PAL et que la suite de Le Mec de la tombe d'à côté vient de sortir (mais là; j'attends l'exemplaire en poche...)

 

Les avis de : Clarabel, LillyLisa, A propos de livres.


Bonne lecture !

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 09:36
Hier, on parlait de choses et d'autres...

Hier, on parlait de choses et d'autres,
Et mes yeux allaient recherchant les vôtres ;

Et votre regard recherchait le mien
Tandis que courait toujours l'entretien.

Sous le banal des phrases pesées
Mon amour errait après vos pensées ;

Et quand vous parliez, à dessein distrait,
Je prêtait l'oreille à votre secret :

Car la voix, ainsi que les yeux de Celle
Qui vous fait joyeux et triste, décèle,

Malgré tout effort morose ou rieur,
Et met au plein jour l'être intérieur.

Or, hier je suis parti plein d'ivresse :
Est-ce un espoir vain que mon coeur caresse,

Un vain espoir, faux et doux compagnon ?
Oh ! non ! n'est-ce pas ? n'est-ce pas que non ?

 

Paul Verlaine

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 07:02

 

 

http://leterrierdechiffonnette.hautetfort.com/media/01/00/775617785.gif

 

"Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente."


Camille Claudel à Rodin

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 07:42
Quelques vers de Baudelaire ce dimanche... Bonne lecture !

http://appleminis.files.wordpress.com/2010/01/baudelaire.jpg

Recueillement

Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du Plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici,

Loin d'eux. Vois se pencher les défuntes Années,
Sur les balcons du ciel, en robes surannées ;
Surgir du fond des eaux le Regret souriant ;

Le Soleil moribond s'endormir sous une arche,
Et, comme un long linceul traînant à l'Orient,
Entends, ma chère, entends la douce Nuit qui marche.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 14:56

http://www.images-librairies.com/ima1/original/332/720332_2872824.jpg 

Le défi Zola mobilise aussi les non-blogueurs. Voilà l'article de Gautier qui nous accompagne dans ce parcours littéraire...

 

Le Ventre de Paris : roman du brouillard .

Il est encore bien tôt ce matin sur Paris. L’aube peine à ouvrir les yeux, comme au lendemain d’une fête trop arrosée. Une brume enrobe la ville d’une dentelle lourde qui suit les sabots des chevaux, encore engourdis par une nuit bien courte. L’un d’entre eux manque d’écraser un homme gisant dans la poussière, à demi mort aux portes de la capitale. Cet homme, Florent, apparaîtra comme le quasi héros des pages qui vont suivre. Avec l’aide de Mme François, il parvient jusqu’aux Halles fraîchement construites et s’ouvre alors pour lui, une longue nausée qui ne le quittera jamais plus. Cette ouverture, aux relents de roman existentiel, entre Sartre et Camus, nous plonge dans une atmosphère qu’on pourrait ramasser sous l’expression : La Nausée de l’Étranger. Florent vient apporter une zone d’ombre sur les Halles triomphantes, un brouillard, le témoignage des hommes qui en on trop vu, qui ont vu les coulisses qui soutiennent le décor du spectacle. Échappé du bagne, toujours à la marge, lui, le maigre, toujours à côté de son environnement, deviendra le bouc-émissaire de l’Ogre, des gras, du ventre de Paris et n’échappera pas ainsi à la sentence prémonitoire prononcée par son ami Claude, à l’origine de cette dichotomie des gras et des maigres. Le brouillard qui entoure Paris accompagne à chaque instant Florent. La débauche de chair qui l’entoure, chair métallique des Halles et chair alimentaire qu’elles couvent en leur sein, jouent une danse où s’entremêlent la fierté lourde de l’acier et l’incroyable complexité des odeurs dont Zola n’aura de cesse, tout au long du roman, de décrire les subtilités. Le Ventre de Paris est donc le roman du brouillard, brouillard qui vient habiller la solidité de l’architectonique des Halles, comme un linceul mortuaire cherchant à recouvrer de honte une société fondue par la haine et la débauche. Nous chercherons, dans les lignes qui suivent, à appuyer cette thèse en montrant que le brouillard, concept essentiel à la bonne lecture de l’œuvre, anime l’ensemble du récit. Nous venons d’en avoir un aperçu avec l’arrivée de Florent, son incapacité à manger, ses maux d’estomac et ses migraines qui lui font avoir un regard dégoûté sur le spectacle qui se joue devant lui.

            Le second brouillard intervient lorsque Florent narre les mésaventures qu’il connut au bagne. Il erre depuis plusieurs jours chez son frère qu’il vient de retrouver, sans but n’y envie. La fille de son frère, la petite Pauline, lui demande un soir de lui raconter une histoire, celle de l’homme mangé par les crabes. C’est par l’intermédiaire de l’enfant donc, que nous apprenons le récit de ce malheureux Florent et, comme dans toute histoire, la véracité du récit paraît douteuse. Zola joue, par l’intermédiaire de ce procédé, sur une ambigüité qui n’échappera pas à la belle Lisa. Dans quelle mesure faut-il donner crédit à ce qui est raconté par Florent, un maigre, qui raconte une histoire à une enfant ? Les histoires ne sont-elles pas faites pour être enrichies de faits extraordinaires ? C’est ainsi que la frontière du réelle et de l’imaginaire ne sera jamais clairement posée tout au long du roman. Ce brouillard sera le terrain de jeu privilégié de l’auteur.

            Le brouillard prend aussi la forme de la rumeur, ce souffle nauséeux qui s’imprègne jusque dans les fruits, les viandes, les poissons et les fromages. Qui est cet homme que les Quenu-Gradelle appellent leur cousin ? Est-il l’amant de la belle Lisa ? Comment est-il parvenu à obtenir le poste de Verlaque ? Et pourquoi finit-il ses soirées chez les Méhudin ou chez Lebigre ? Le personnage le plus clairvoyant de l’œuvre n’est sans doute pas Florent, qui est toujours soumis à quelques rêveries de toutes sortes, mais plutôt Mlle Saget, cette vieille fille, pleine d’avarice et conspirant contre tous. Ce n’est pas la solide architecture des Halles qui constitue le progrès de l’intrigue mais la nappe sombre des odeurs rudes de la rumeur que Saget incarne, elle qui va chercher sa viande dans une boutique de seconde main servant les restes des Tuileries. Mlle Saget est une oreille et une bouche : oreille pour écouter tout ce qui résonne sur le métal du marché, bouche pour rendre tout ce qu’elle a entendu. Les marchandes sont ses plus fidèles alliées qui s’empressent de faire se répandre les dernières « informations » du jour. Sa mission la plus précieuse, celle à laquelle elle consacre ses jours et ses nuits, est de comprendre pourquoi le visage du cousin ne lui est pas inconnu. Elle lance alors les rumeurs les plus folles, pour, et selon l’adage, obtenir le vrai par le prêche du faux. Malheureusement ses démarches avortes de façon durable et elle ne parvient pas à savoir ce que ce Florent va faire chez Lebigre.

            Poussé par son ami Gavard, Florent s’établit en effet depuis quelques temps dans la taverne de Lebigre où il y caresse quelques rêves d’insurrection. Il en vient au bout de plusieurs mois à constituer une armée imaginaire, brulant chacune de ses heures de réflexion. Encore une fois, tout un brouillard entoure le bar de Monsieur Lebigre d’où naissent des conspirations folles et dépourvues de fondement. Mais si la rumeur est une force sourde, une eau stagnante pleine de maladies, elle finira par avoir des effets réels dont nous ne ferons part ici, afin de préserver le futur lecteur.

Disons simplement pour conclure que le brouillard est l’élément clé de lecture du roman. Il permet de comprendre l’être de Florent comme continuel étranger à lui-même et aux autres, mais il aide aussi à comprendre le fonctionnement des Halles, cette ruche géante dont les abeilles produisent un miel amer. Pour qu’une société se constitue, il faut une victime-émissaire défendait René Girard et Claude a décidément raison de dire :

« Quels gredins que les honnêtes gens ! »

 

Gautier.M

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 07:00

Bonjour à tous,  

La fin du mois approche et vos articles devraient être en cours de rédaction pour ce troisième volet du Défi Zola consacré au Ventre de Paris.

  Merci à tous  pour votre participation, j'attends vos liens ici ou sur la page Facebook de mon blog... S'il y a des oublis ou des ajouts prévenez-moi !


Défi Emile Zola

 

Les participants: les réguliers ou les ponctuels... (La liste ne demande qu'à s'allonger... Venez nous rejoindre ! )

 

Céline , Stephie , Pimprenelle , Vicim , KalistinaMarc , Gautier , EliZabeth (en pointillé), Maggie , Lilie  (ponctuellement) , Eloah , Izousss, BénédicteArtémis .

 

J'attends de vos nouvelles !

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 Articles des participants pour Le Ventre de Paris.

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/3/8/5/9782070423583.jpg


Moka

Stephie

Pimprenelle

Gautier 

Vicim

Kalistina


 

Rejoignez-nous !


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Le Ventre de Paris, par Moka

 

Florent rentre du bagne. C'est un autre homme qui retrouve les rues de Paris, témoins de son injuste arrestation passée lors du coup d'Etat de Décembre 1851. Paris est en pleine transformation et se développe au fil des grands travaux de restructuration évoqués longuement dans La Curée. Mais c'est au coeur des Halles de Paris, temple de la mangeaille et du commerce que vont se dérouler toutes les intrigues de ce troisième opus . Florent va y découvrir les luttes de pouvoir et d'intérêt qui opposent "les Gras et les Maigres" - car c'est autour de cette dichotomie que s'articulera tout le roman - et ralliera très vite le clan des maigres...

Accueilli chez les Gras dignement représentés par Lisa et Quenu (son demi-frère), charcutiers réputés dans le quartier des Halles, il réalisera un premier pied de nez au gouvernement en se faisant employer comme inspecteur au pavillon de la marée, faisant d'un ancien bagnard, un employé respectable de la ville de Paris . Il est ainsi au coeur de ce ventre, de cette mâchoire monstrueuse que sont les Halles, et se place aux premières loges de ce berceau des ragots et conflits de cette micro-société. Malgré cette parfaite réinsertion, il doit pourtant se faire discret et ne pas trop faire parler de lui, au risque d'éveiller l'attention des autorités et de faire se délier certaines langues... 

Cependant, il se lasse vite de ce travail et prend part aux intrigues politiques qui le passionnent. Car rappellons-le, Florent est un intellectuel, contrairement à son frère Quenu. Et les projets révolutionnaires ne sont pas sans le faire rêver. Cette attirance discrète mais affirmée pour la politique va faire de Florent un danger potentiel pour l'équilibre construit par la belle Lisa, qui représente dignement la famille Rougon. Incarnation parfaite de la femme respectable et droite, ses craintes et tentatives maladroites pour préserver son quotidien la feront parfois agir de manière immorale. 

 

Zola dresse une fois de plus un portrait incisif des marasmes du milieu parisien. En grand maître du naturalisme, il ne laisse aucun détail au hasard et pose son regard d'expert sur un monde qui change. Il fait évoluer des personnages toujours prisonniers de leurs vices, rendant difficilement envisageable l'émancipation d'un milieu qui les a formatés et enfermés.  L'exemple le plus parlant est celui de Lisa, qui en dehors de tout l'attachement dont elle fait preuve pour préserver sa réputation, finira par être rattrapée par le sang des Rougon. Combien de fois pourtant,  fustigera-t-elle l'attitude d'Aristide Saccard, cousin dont elle excècre les procédés peu conventionnels dans sa politique d'achat et de revente d'appartements parisiens ? Combien de fois vomira-t-elle ce comportement sans scupule en réaffirmant sa position d'honnête femme ? Discours de façade pour une héroïne qui cèdera à la tentation de la malhonnêteté , ultime coup bas porté à son image et à son exemplarité.

 

Commencé durant mon périple à Vienne, j'ai poursuivi ma découverte de l'oeuvre de Zola avec un plaisir non dissimulé. Je reste complètement emportée par cet univers qu'il construit et dont il maîtrise tous les rouages à la perfection. J'aime cette façon dont les corps et les êtres se confondent avec la nourriture: les étals de fromages, tristes miroirs de ces femmes qui n'existent qu'à travers les ragots et les bruits de couloirs, qui se complaisent dans la médisance qui dégoulinent de mauvaises intentions, les viandes attristées et fades qui épousent la décadence de la si respectable Lisa... Les Halles sont le théâtre d'un curieux ballet où s'expriment les misères et les splendeurs d'un Paris à l'équilibre instable.


Une nouvelle fois, ( comme à chaque fois que je ferme un de ses livres désormais) , je me sens prise au piège et impatiente d'ouvrir le suivant pour replonger dans cet univers palpitant dans lequel nous invite Zola. Le prochain tome m'attend, je vous donne donc rendez-vous le mois prochain pour La Conquête de Plassans.


Bonne lecture et bonne poursuite du défi...!

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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 07:58
Parce que ce que Musset dit...

http://www.chiche.fr/images/musset1.gif

Bon Dimanche...

Adieu !

Adieu ! je crois qu'en cette vie
Je ne te reverrai jamais.
Dieu passe, il t'appelle et m'oublie ;
En te perdant je sens que je t'aimais.

Pas de pleurs, pas de plainte vaine.
Je sais respecter l'avenir.
Vienne la voile qui t'emmène,
En souriant je la verrai partir.

Tu t'en vas pleine d'espérance,
Avec orgueil tu reviendras ;
Mais ceux qui vont souffrir de ton absence,
Tu ne les reconnaîtras pas.

Adieu ! tu vas faire un beau rêve
Et t'enivrer d'un plaisir dangereux ;
Sur ton chemin l'étoile qui se lève
Longtemps encor éblouira tes yeux.

Un jour tu sentiras peut-être
Le prix d'un coeur qui nous comprend,
Le bien qu'on trouve à le connaître,
Et ce qu'on souffre en le perdant.

 

Alfred de Musset

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 07:49

La citation du jeudi sera celle d'Alexandre Jardin et de son merveilleux Mademoiselle Liberté.

 ¤ Parce que ma Sublime Adorée est actuellement en train de lire ce livre. (Je lui ai offert mon exemplaire, et ouai...)

 ¤ Parce que...

 

http://leterrierdechiffonnette.hautetfort.com/media/01/00/775617785.gif

 

" Au fond, un grand amour, c'est une habitude dont on raffole. Un accident régulièrement sublime."

                                                                                          Alexandre Jardin

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