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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 22:40

Bonjour à tous, voilà enfin la mise à jour du Défi Zola consacré à La Curée, le second volume du l'immense projet zolien. Merci à tous les courageux de se lancer avec moi dans ce joli parcours littéraire... S'il y a des oublis ou des ajouts prévenez-moi !


Défi Emile Zola

 

Les participants: les réguliers ou les ponctuels... (La liste ne demande qu'à s'allonger... Venez nous rejoindre ! )

 

Céline , Stephie , Pimprenelle , Vicim , KalistinaMarc , Gautier , EliZabeth (en pointillé), Maggie , Lilie  (ponctuellement) , Eloah , Izousss, BénédicteArtémis .

 

J'attends de vos nouvelles !

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Février: La Curée

http://ecx.images-amazon.com/images/I/41K4CGJ1PYL._SL500_AA300_.jpgLes participants:

Cliquez sur les pseudos pour lire les articles...

Moka

Marc

Stephie

Pimprenelle

Kalistina

Eloah

Artémis

 Vicim

 Gautier (lu)

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 Alors qui nous rejoint pour Le Ventre de Paris? 

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/3/8/5/9782070423583.jpg


Stephie

Pimprenelle

Kalistina

Gautier 

Vicim

Moka

Artémis

Gautier

 

 

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7 mars 2011 1 07 /03 /mars /2011 20:31

http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/18/18975-gf.jpgDeuxième session de publication pour mon Défi "On a une relation comme ça Emile Zola et moi" Si reprendre La Fortune des Rougon consistait en une simple relecture, ouvrir La Curée était pour moi une découverte. A l'heure où je referme ce livre, une profonde nostalgie m'envahit. Comment rendre compte d'une lecture aussi intense où les passions et les pulsions nous sont relatées avec tant de virtuosité ?

Mon amour pour Racine et mon admiration pour Phèdre ne sont certainement pas étrangers au fait que j'ai été littéralement passionnée par le texte de Zola. Comment ne pas penser à Phèdre et son amour incestueux pour Hyppolite ? Comment ne pas faire le lien avec cette passion qui la dévore et la ronge ? Les alexandrins de Racine trouvent une autre voix à travers les mots de Zola, qui distille la passion et ses tourments en les transmettant mot à mot, goutte à goutte faisant de son roman un texte profondément sensuel et envoûtant... Chaque terme est mesuré, à sa place et le lecteur à son tour se laisse prendre au piège des emportements de Renée qui meurt d'ennui et qui n'a d'amour que pour son beau-fils Maxime. Comment d'ailleurs ne pas songer à Emma Bovary, autre héroïne qui m'est chère en suivant Renée. Zola ne la ménage pas une seule seconde la malmenant, jusqu'à l'épuisement. Tantôt touchante, tantôt ridicule dans son aveuglement, elle reste toutefois fidèle à ses sentiments quelles qu'en soient les conséquences.  Quant à Maxime, qu'elle aura introduit dans les hautes sphères des grandes dames parisiennes et de leurs salons, il incarne l'ambiguité même. Souvent décrit comme une femme, il est un personnage dont l'identité sexuelle demeure trouble et obscure. Il grandit sous les yeux du lecteur en se révélant bien moins candide qu'il n'y paraît, laissant s'exprimer tout doucement le manipulateur en devenir qui sommeille en lui, l'influence du milieu n'étant pas étranger à cette métamorphose.

Enfin, au-delà de la pure narration, s'exprime pleinement le projet zolien. Le sang des Rougon avide de conquête et de gains trouvent en Aristide Saccard (anciennement Rougon) un parfait représentant. Spéculateur sans scrupule, il devient l'emblème de l'argent facile; de l'argent sale dans un Paris de l'époque haussmannienne en pleine révolution architecturale. C'est  d'ailleurs un Paris qui renaît que nous dépeint Zola, un Paris qui se modernise mais qui n'est pas sans laisser s'exprimer vices et perversions, rongeant tour à tour les personnages qui s'engouffrent dans leurs propres failles pour mieux se perdre.

La force de Zola réside indéniablement dans le fait qu'une fois La Curée refermée, il semble difficile d'attendre très longtemps pour savourer Le Ventre...

Aussitôt dit...

 

Rendez-vous en Mars pour Le Ventre de Paris.


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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 15:10

Tout juste rentrée de Londres, je me disais que ce poème tombait à point nommé. Histoire de prolonger l'ambiance londonienne... C'est donc Emilie Verhaeren qui sera à l'honneur pour ce dimanche poétique....

 

http://olivia2010kroth.files.wordpress.com/2010/03/emile_verhaeren01.jpg

Bonne lecture et bon dimanche !
Londres

Et ce Londres de fonte et de bronze, mon âme,
Où des plaques de fer claquent sous des hangars,
Où des voiles s'en vont, sans Notre-Dame
Pour étoile, s'en vont, là-bas, vers les hasards.

Gares de suie et de fumée, où du gaz pleure
Ses spleens d'argent lointain vers des chemins d'éclair,
Où des bêtes d'ennui bâillent à l'heure
Dolente immensément, qui tinte à Westminster.

Et ces quais infinis de lanternes fatales,
Parques dont les fuseaux plongent aux profondeurs,
Et ces marins noyés, sous des pétales
De fleurs de boue où la flamme met des lueurs.

Et ces châles et ces gestes de femmes soûles,
Et ces alcools en lettres d'or jusques au toit,
Et tout à coup la mort parmi ces foules,
O mon âme du soir, ce Londres noir qui traîne en toi !

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 08:28

A l'heure où vous lirez cet article poétique, mon séjour à Vienne touchera à sa fin... Je serai d'ailleurs très probablement à Bratislava, à une journée de mon vol retour...

 

Toutefois je ne vous oublie pas, fidèle au Dimanche poétique... Le choix d'un poète autrichien (né toutefois à... Prague ! ) s'imposait d'ailleurs...

http://www.babelio.com/users/AVT2_Rainer-Maria-Rilke_6770.jpeg

Notre avant-dernier mot

Notre avant-dernier mot
serait un mot de misère,
mais devant la conscience-mère
le tout dernier sera beau.

Car il faudra qu'on résume
tous les efforts d'un désir
qu'aucun goût d'amertume
ne saurait contenir.

 

Rainer Maria Rilke


Bonne et belle lecture, et beau dimanche...

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 07:00
Un petit dimanche en compagnie de Musset... Belle lecture !

Rappelle-toi

 

Rappelle-toi, quand l'Aurore craintive
Ouvre au Soleil son palais enchanté ;
Rappelle-toi, lorsque la nuit pensive
Passe en rêvant sous son voile argenté ;
A l'appel du plaisir lorsque ton sein palpite,
Aux doux songes du soir lorsque l'ombre t'invite,
Ecoute au fond des bois
Murmurer une voix :
Rappelle-toi.

Rappelle-toi, lorsque les destinées
M'auront de toi pour jamais séparé,
Quand le chagrin, l'exil et les années
Auront flétri ce coeur désespéré ;
Songe à mon triste amour, songe à l'adieu suprême !
L'absence ni le temps ne sont rien quand on aime.
Tant que mon coeur battra,
Toujours il te dira
Rappelle-toi.

Rappelle-toi, quand sous la froide terre
Mon coeur brisé pour toujours dormira ;
Rappelle-toi, quand la fleur solitaire
Sur mon tombeau doucement s'ouvrira.
Je ne te verrai plus ; mais mon âme immortelle
Reviendra près de toi comme une soeur fidèle.
Ecoute, dans la nuit,
Une voix qui gémit :
Rappelle-toi.

 

Alfred de Musset.

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 09:20

http://www.devoir-de-philosophie.com/images_dissertations/144523.jpg Un petit classique, ça vous tente ... ?

(pour mon centième article ! )

 Une chronique qui sera donc consacrée à cette oeuvre de Marguerite Duras qui eut un immense succès : L'Amant.

Texte d'inspiration autobiographique, Marguerite Duras vient rompre certains codes classiques en offrant au lecteur des "bribes de souvenirs".

Plus particulièrement attachée à cette époque, où la jeune adolescente tomba sous le charme d'un très riche chinois à l'avenir déjà tracé et prometteur.

Au fil des photographies jaunies, nous replongeons dans un passé, où l'idée de "souvenir instantanné" prend alors tout son sens...

 

Le premier contact avec le livre est certes déconcertant. Passage d'une époque à une autre, nous nous trouvons tantôt face à l'amant, à travers des scènes ou la sensualité et la passion s'expriment pleinement, puis face au frère violent, à la mère autoritaire, à la jeune femme en plein éveil sexuel. Les liens se font ou se perçoivent parfois difficilement. Pas d'histoire linéaire, des va-et-vient auxquels il faut s'habituer. Voilà le premier sentiment lié à ma rencontre avec Duras.

Puis viennent les phrases, les mots qui s'entremêlent et nous goûtons alors à l'écriture durassienne. Une écriture à l'image de ses textes: déroutante, qui nécessite d'être "apprivoisée". Marguerite Duras subvertit le langage comme elle subvertit la norme de l'écriture autobiographique et des codes "moraux", et en cela la démarche est particulièrement intéressante. Certains passages de l'Amant demeurent également des bijoux littéraires qui vous font frissonner de la première à la énième relecture...

 

"Un jour, j’étais âgée déjà, dans le hall d’un lieu public, un homme est venu vers moi. Il s’est fait connaître et il m’a dit : « Je vous connais depuis toujours. Tout le monde dit que vous étiez belle lorsque vous étiez jeune, je suis venu pour vous dire que pour moi je vous trouve plus belle maintenant que lorsque vous étiez jeune, j’aimais moins votre visage de jeune femme que celui que vous avez maintenant, dévasté. »
Je pense souvent à cette image que je suis seule à voir encore et dont je n’ai jamais parlé. Elle est toujours là dans le même silence, émerveillante. C’est entre toutes celle qui me plaît de moi-même, celle où je me reconnais, où je m’enchante.
Très vite dans ma vie il a été trop tard. À dix-huit ans il était déjà trop tard. Entre dix-huit et vingt-cinq ans mon visage est parti dans une direction imprévue. À dix-huit ans j’ai vieilli. Je ne sais pas si c’est tout le monde, je n’ai jamais demandé. Il me semble qu’on m’a parlé de cette poussée du temps qui vous frappe quelquefois alors qu’on traverse les âges les plus jeunes, les plus célébrés de la vie."

 

J'aime beaucoup, entre autres, la dernière page du roman mais je la tairai pour ceux et celles qui veulent le découvrir...

 

Bonne lecture !

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 16:49

C'est l'heure de la citation du jeudi ! Plongée dans La Curée,  je ne pouvais faire autrement qu'en choisir un passage, histoire de patienter un peu avant la publication de l'article pour le Défi Zola.

 

http://img.over-blog.com/240x180/2/72/86/97/Divers/CHALLENGES/LOGO-Les-citations-du-jeudi.jpg

 

"Et plus que l’étouffement chaud de l’air, plus que les clartés vives, plus que les fleurs larges, éclatantes, pareilles à des visages riant ou grimaçant entre les feuilles, c’étaient surtout les odeurs qui la brisaient. Un parfum indéfinissable, fort, excitant, traînait, fait de mille parfums : sueurs humaines, haleines de femmes, senteurs de chevelures ; et des souffles doux et fades jusqu’à l’évanouissement, étaient coupés par des souffles pestilentiels, rudes, chargés de poisons. Mais, dans cette musique étrange des odeurs, la phrase mélodique qui revenait toujours, dominant, étouffant les tendresses de la Vanille et les acuités des Orchidées, c’était cette odeur humaine, pénétrante, sensuelle, cette odeur d’amour qui s’échappe le matin de la chambre close de deux jeunes époux."

                                                                                                           

Emile Zola La Curée

 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 07:37

http://www.lespimous.com/wp-content/uploads/2010/11/jose2.jpgAchat Bande-dessinée du mois: le tome 3 de Joséphine.

C'est toujours avec autant de plaisir qu'on retrouve notre héroïne gauche et drôle à souhait. Notre blonde aux jolies formes et aux lunettes noires a toutefois passé un cap. Comme l'indique le titre, et comme le suggère la couverture, la voilà qui "change de camp", n'en déplaise à certaines qui aimaient cette célibataire dont le quotidien et les mésaventures nous ressemblent tant. La voilà donc casée avec un brun chevelu répondant au doux prénom de Simon, qui n'est pas au bout de ses surprises avec la demoiselle.

 

La question qui nous taraude ? Joséphine casée sera-t-elle aussi drôle que la Joséphine qui nous a fait tant rire dans les premiers tomes ?

Pari presque réussi pour Pénélope Bagieu... J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette BD et à suivre notre blonde maladroite dans les différents épisodes de sa nouvelle vie de couple. Rencontre avec la belle-famille, scènes cocasses avec l'heureux élu, discussion entre copines... Bref, des lieux communs que Pénélope Bagieu parvient à transcrire avec cet humour et cette touche de drôlerie qui fait sa "marque de fabrique". Là encore, quelle lectrice ne dira pas, au cours de sa lecture, "oh oui, ça c'est tout moi !"  Toutefois, j'émets des réserves sur le fait que la nouvelle Joséphine "mûrisse" un peu à mes yeux et  que l'événement qui va bouleverer sa vie m'éloigne un tout de même un peu d'elle. Néanmoins, le plaisir de la lecture est au rendez-vous, les dessins sont toujours aussi lumineux et délicieusement colorés. Demeure hélas, ce toujours très présent regret: la vitesse à laquelle on referme la BD...

Ci-joint, une planche particulièrement appréciée.

http://actualitte.com/blog/sophielit/files/2011/01/Jos%C3%A9phine-3-B.jpg

Mon avis sur le tome 1.

D'autres avis chez Lancellau, Maribel , et chez ma copine Stephie... 

 

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 07:35
Il paraît que nous sommes soit Rimbaud, soit Verlaine... Je suis Rimbaud sans aucun doute.. Mais c'est auprès de Verlaine que nous passerons notre Dimanche...
Bonne lecture.

http://christhomasvia.files.wordpress.com/2010/12/verlaine8.jpg 

 

Ces passions qu'eux seuls nomment encore amours...


 Ces passions qu'eux seuls nomment encore amours
Sont des amours aussi, tendres et furieuses,
Avec des particularités curieuses
Que n'ont pas les amours certes de tous les jours.

Même plus qu'elles et mieux qu'elles héroïques,
Elles se parent de splendeurs d'âme et de sang
Telles qu'au prix d'elles les amours dans le rang
Ne sont que Ris et Jeux ou besoins érotiques,

Que vains proverbes, que riens d'enfants trop gâtés.
- " Ah ! les pauvres amours banales, animales,
Normales ! Gros goûts lourds ou frugales fringales,
Sans compter la sottise et des fécondités ! "

- Peuvent dire ceux-là que sacre le haut Rite,
Ayant conquis la plénitude du plaisir,
Et l'insatiabilité de leur désir
Bénissant la fidélité de leur mérite.

La plénitude ! Ils l'ont superlativement :
Baisers repus, gorgés, mains privilégiées
Dans la richesse des caresses repayées,
Et ce divin final anéantissement !

Comme ce sont les forts et les forts, l'habitude
De la force les rend invaincus au déduit.
Plantureux, savoureux, débordant, le déduit !
Je le crois bien qu'ils l'ont la pleine plénitude !

Et pour combler leurs voeux, chacun d'eux tour à tour
Fait l'action suprême, a la parfaite extase
- Tantôt la coupe ou la bouche et tantôt le vase -
Pâmé comme la nuit, fervent comme le jour.

Leurs beaux ébats sont grands et gais. Pas de ces crises
Vapeurs, nerfs. Non, des jeux courageux, puis d'heureux
Bras las autour du cou, pour de moins langoureux
Qu'étroits sommeils à deux, tout coupés de reprises,

Dormez, les amoureux ! Tandis qu'autour de vous
Le monde inattentif aux choses délicates,
Bruit ou gît en somnolences scélérates,
Sans même, il est si bête ! être de vous jaloux.

Et ces réveils francs, clairs, riants, vers l'aventure
De fiers damnés d'un plus magnifique sabbat !
Et salut, témoins purs de l'âme en ce combat
Pour l'affranchissement de la lourde nature !

 

Verlaine

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 07:30

Que dire d'autre ?

Belle lecture et bon dimanche...

 

 

Voilà combien de jours, voilà combien de nuits, 

Voilà combien de temps que tu es reparti 

Tu m'as dit: "Cette fois, c'est le dernier voyage" 

Pour nos coeurs déchirés, c'est le dernier naufrage 

"Au printemps, tu verras, je serai de retour 

Le printemps, c'est joli pour se parler d'amour 

Nous irons voir ensemble les jardins refleuris 

Et déambulerons dans les rues de Paris!"

Dis, quand reviendras-tu?
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus!

Le printemps s'est enfui depuis longtemps déjà
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois
À voir Paris si beau en cette fin d'automne
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne
Je tangue, je chavire, et comme la rengaine
Je vais, je viens, je vire, je me tourne, je me traîne
Ton image me hante, je te parle tout bas
Et j'ai le mal d'amour, et j'ai le mal de toi
Dis, quand reviendras-tu?
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus!


J'ai beau t'aimer encore, j'ai beau t'aimer toujours
J'ai beau n'aimer que toi, j'ai beau t'aimer d'amour
Si tu ne comprends pas qu'il te faut revenir
Je ferai de nous deux mes plus beaux souvenirs
Je reprendrai la route, le monde m'émerveille
J'irai me réchauffer à un autre soleil
Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin
Je n'ai pas la vertu des femmes de marins


Dis, mais quand reviendras-tu?
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère...
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus!

Barbara

 

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