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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 15:00

Deux films, deux ambiances on ne peut plus différentes... D'un côté le héros, l'homme de toutes les situations, celui qu'aucune péripétie ne va effrayer. De l'autre, un homme, héros à sa manière, qui devra affronter seul, le plus grand drame de sa vie. On sort de l'un incapable de nier que finalement, c'est terriblement excitant de voir un bon film d'action , on quitte l'autre encore assommé par le poids oppressant d'une agonie de deux longues et interminables heures.

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Skyfall de Sam Mendes

Oh mon Dieu. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais me voilà très bon public des films d'action et des histoires de super-héros. Il y a deux ans, un grand passionné de ciné avait fortement insisté pour que je regarde Rocky, m'assurant sans aucun doute que j'allais apprécier. J'avais ri, en petite impertinente, persuadée du contraire. En quelques séances de rattrapage, j'ai dévoré l'intégrale, fascinée par cette oeuvre incroyable. Même contexte avec le somptueux The Karate Kid (2010) qui m'avait arraché des larmes et que j'avais trouvé de toute beauté, malgré tous mes préjugés sur ce genre de films. Je ne pensais pas renouveler l'expérience avec les James Bond (que je méprisais ouvertement) et voilà que Skyfall m'a littéralement scotchée. Quel fabuleux moment ! Une intrigue pleine de rebondissements, riche de symboles, des personnages piquants, un Javier Bardem qui perd de son sex-appeal mais qui se révèle un monstre d'une savoueuse cruauté. Tous les ingrédients sont là et la magie opère. (Mention spéciale pour le générique merveilleusement pensé et la BO d'Adèle.) Bref, comme une furieuse envie de regarder Casino royale.

 

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Amour de Haneke

C'est dans l'intimité du couple Trintignant /Riva au jeu magistral que le spectateur pénètre. Deux êtres qui ont passé toute leur vie l'un auprès de l'autre, au rythme de leur petit quotidien doux et serein. Jusqu'au jour où Jeanne montre quelques signes de faiblesse: absences, maladresses, oublis. Le verdict tombe rapidement, la cruelle vieillesse rappelle qu'elle est bien là et fait son oeuvre. Après une hospitalisation, Jeanne rentre chez elle, hémiplégique. Son époux prend soin d'elle, malgré le bouleversement que cela implique pour eux. Il joue alors son dernier rôle, témoin impuissant d'un long adieu et accompagne sa douce vers l'inévitable... 

Non, je n'ai pas aimé follement ce Haneke. Parce que je l'ai vraiment subi. J'ai eu mal, j'ai étouffé, je me suis laissée prendre au piège, j'ai pris une claque. Le fantôme de ma grand-mère était là, réveillant des douleurs, des souvenirs, des gestes, des odeurs, des mots, des mains qui se frôlent chaque jour "encore une dernière fois". Je suis ressortie de cette séance tourmentée, gagnée par un malaise difficile à dissiper. Haneke saisit la mort qui oeuvre lentement, qui dévore le corps et l'être cher, froidement, sans aucune larme. Il dissèque la fin d'un amour et filme les rares proches dans leurs maladresses, dans cette nécessité inacceptable de se résoudre aux adieux. Lorsque Jeanne laisse échapper son dernier souffle, c'est pour nous une bouffée d'oxygène libératrice. On "revit" quand elle s'éteint. Un cinéma fort, difficile à digérer, une oeuvre grinçante qui ne laisse pas indemne.

 

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 07:00

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Dimanche soir, pause dans mes copies. J'étouffe.

Soirée ciné pour aller voir Camille redouble. Cela faisait un moment que je répétais à tout-va qu'il fallait que j'aille le voir et l'enthousiasme des copines avait achevé de me convaincre. (Et pas seulement, je tiens à le préciser, parce que le titre comporte le plus beau prénom du monde.)

Camille va vivre une expérience hors du commun alors que tout dérape dans sa vie. En effet, son couple n'a plus de raisons d'être, son mari, premier et unique amour la quitte, sans compter que son penchant pour l'alcool a pris trop de place dans sa vie et que sa fille grandit et prend ses distances...

Un soir de réveillon de la St Sylvestre bien arrosé, Camille s'écroule. Elle se réveille à l'hôpital, des années en arrière et retrouve ses seize ans. Quelle surprise que de voir l'infirmière qui s'adresse à elle comme à une enfant et quelle émotion, pour nous, quand ses parents, dont l'adulte qu'elle est peine encore à faire le deuil, arrivent pour récupérer leur jeune ado à peine sortie de son coma éthylique. Ainsi, la vie reprend son cours... Lycée, amies, soirées arrosées, réveils matinaux difficiles, tenues des années 80 so glamour et discrètes, harmonie audacieuse des couleurs...

Sauf que Camille sait TOUT de ce qui l'attend et refuse de faire les mêmes choix. Est-ce seulement envisageable, malgré sa volonté inextinguible de faire autrement ?

Ce film m'a littéralement bouleversée. J'ai suivi cette héroïne avec émotion et souvent les yeux tout humides. Ce film est un petit bijou de nostalgie qui m'a fait rire ou pleurer d'une facilité déconcertante.

Effets, en vrac, sur ma petite personne qui ce matin, chantait encore " Walking on sunshine" sous la douche pour prolonger l'effet Camille redouble...

Sourire en la voyant descendre les escaliers dans un tee-shirt Fido Dido et vouloir un 7UP (que ma grand-mère s'entêtait à vouloir appeler "Sept-up" ou Zup' [ndlr: dire Zeuppp'])

Avoir envie de monter sur mon vélo Peugeot rose un walkman sur les oreilles.

Sentir le besoin de me déhancher façon Britney des années 80 sur des musiques que je connais par coeur.

Repenser aux instants des premières fois et du temps qui fait des ravages.

Songer aux chances qu'on décide de laisser ou non quelles qu'en soient les conséquences.

Se demander quelle place accorder à l'autre.

Entendre la chanson de Barbara, surgir l'air de rien. Reconnaître ces premières notes qui résonnent au plus profond de moi et que j'ai désormais beaucoup de mal à écouter.

Ecouter la voix de Gaëtan Roussel qu'on appréciait beaucoup.

Fondre aussi discrètement que possible en larmes quand Camille touche le visage de sa mère qu'elle retrouve et me dire qu'un jour, je pleurerai, tiraillée de douleur, de ne plus jamais pouvoir vivre ce moment d'une beauté indicible.

Frissonner en entendant ce bruit sourd dans la cuisine. 

Vouloir investir dans un dictaphone ou rentabiliser la fonction microphone de mon téléphone pour autre chose que les perles de la Rousse et enregistrer chacun des mots prononcés par les êtres aimés pour les entendre inlassablement.

 Taire des douleurs, des joies, des non-dits.

Se dire que la réplique du film ne peut être qu'"Alfonse, un prénom qui va vite."

Sortir du ciné et avoir envie d'appeler mes parents que je ne vois plus assez souvent.

Me dire, mais un peu tard, qu'on grandit parfois un peu trop vite.

 

Un film qui prend aux tripes, vous touche en plein coeur et qui ne se fera pas oublier comme ça.

Cher Père Noël, à défaut d'avoir le DVD dans ta hotte en décembre, souviens-toi que mon anniversaire, c'est le 11 mars.

 

 


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11 août 2012 6 11 /08 /août /2012 07:00

Restless1.jpg

Mia Wasikowska & Henry Hopper

Hier après-midi, j'ai ponctué mes préparations de séquences avec Restless de Gus van Sant. Deux portraits d'adolescents. Deux regards sur la mort. Enoch Brae n'est plus le même depuis l'accident de voiture qui a coûté la vie à ses parents. Gravement blessé, il n'a pas pu assister à leurs obsèques et ne parvient pas à se remettre de ce tragique événement. Sa thérapie ? Assister aux funérailles d'inconnus. Pour mieux comprendre. La jolie Annabel est atteinte d'un cancer en phase terminale. Elle aime la vie et profite de chaque instant, cultivant sa passion pour le dessin et l'ornithologie.

Vient alors le jour où ces deux belles personnes se rencontrent. Comme un pied-de-nez à la mort, Enoch va tout faire pour offrir à Annabel l'occasion de se jouer de ce moment tant redouté par tous. Les thèmes traités ici sont certes graves et peu réjouissants. Et pourtant... On se laisse prendre au jeu de ces deux acteurs, on insuffle leur légèreté, on sourit de leur complicité et l'on aime les suivre dans leurs errances poétiques. Un duo de toute beauté, bercé par de très douces musiques.

Restless.jpgRestless, Gus van Sant

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 07:00

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Christian Bale & Anne Hathaway

 

Il y a les gens qui ont vu Batman, the dark night rises. Il y a les autres. Je fais partie du premier groupe depuis hier soir. (Oui, j'ai mis un certain temps, je vous l'accorde.)

Je ne suis pourtant pas du tout attirée par ces grosses productions,  mais la bande-annonce et l'enthousiasme d'amis pour cette sortie avaient commencé à éveiller chez moi l'envie d'aller le voir. J'ai (il me semble) vu le premier volet sans en garder un grand souvenir (honte à moi)

Bien sûr, je n'ai qu'une envie désormais, acheter les deux autres DVD et enfiler une combinaison moulante en latex me faire une soirée Batman. Passons.

En quelques mots, les effets d'un tel film sur ma petite personne.

¤ Voir la ville de NYC/Gotham, vouloir y retourner dès les premiers plans et être à deux doigts d'acheter des billets d'avion dès mon retour à la maison. (Mon banquier apprécierait.)

¤ Avoir envie de passer mon permis moto (chose impensable pour moi) et avoir le même modèle que Batman/Catwoman.

¤ Être prête à vendre mon âme ou perdre 20 kilos pour ressembler à la magnifique Anne Hathaway en combinaison moulante.

¤ Définitivement fantasmer sur un Gordon-Levitt très convaincant.

¤ Me dire que je devrais peut-être me remettre à l'escalade. (Sait-on jamais, ça peut toujours servir.)

¤ Pleurer un peu. Trembler beaucoup, rire, aussi. 

¤ Trouver Marion Cotillard (que j'aime beaucoup pourtant) un peu fadasse à côté d'une Anne Hathaway incroyablement sexy.

¤ N'avoir peur de rien ni de personne et être prête à casser un poignet et faire tout un tas d'acrobaties si quelqu'un m'attaque dans la rue. (Ndlr: bon, là je m'emballe et m'avance un petit peu je pense.) (Ndlr2: Sensation valable environ 1h30 après la fin du film)

¤ Sortir complètement fascinée et surexcitée par le film et me retrouver incapable de m'endormir.

¤ Savoir que pendant que Louis.T se promène au Pays de Galles avec son slip en laine, j'ai enfin vu le film, et pas lui. (Satisfaction personnelle.)

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 07:00

http://yahoo.bondyblog.fr/wp-content/uploads/2011/09/la-guerre-est-declaree.jpg http://www.filmosphere.com/wp-content/uploads/2011/05/Polisse-Affiche-1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux films récemment découverts que j'avais hélas manqués lors de leur sortie au cinéma: pas d'excuses pour le premier raté, malgré l'enthousiasme de Marion: j'ai tout simplement attendu trop longtemps avant de le voir disparaître des salles. Pour le second, j'ai honteusement cédé à trop de préjugés qui m'ont éloignée de cette programmation pour trois raisons :

1. Joey Starr, non merci.

2. Maïwenn, encore moins. (Je n'ai pas du tout été réceptive au Bal des actrices)

3. Être plongée dans l'univers de la "Polisse"quel qu'il soit : très peu pour moi.

Et bam ! La très jolie surprise !

1. Joey Starr est drôlissime, fabuleux, incroyable, magistral !

2. Bon Maïwenn commence à m'être supportable. (Elle reste ma seule petite réserve.)

3. Loin des clichés que tout le monde attend pour un tel film, cette immersion au sein de cette brigade a envahi tout mon être. J'ai ri, eu des nausées, sursauté, éprouvé une colère et un profond dégoût. Les interrogatoires sont époustouflants et les acteurs m'ont tous bluffée par leur prestation. Karine Viard et Marina Foïs forment un duo de choc, Naidra Ayadi remarquable dans sa confrontation avec le musulman qui la méprise. Chapeau bas aux acteurs incarnant des pourritures sans nom. Leurs interprétations sont hélas d'une justesse étonnante. Voilà un film qu'il me faudra revoir je pense, pour mieux le digérer.

Quant à La Guerre est déclarée, nous suivons Roméo et Juliette pour une tragédie moderne. Nous sommes bien loin des familles qui se déchirent puisque nos protagonistes sont tous les deux unis plus que jamais autour de leur fils Adam atteint d'une grave maladie. Avec juste ce qu'il faut de larmes, de bonheur et de rage, nous suivons là un couple d'une rare beauté. Un magnifique parcours, avec ce qu'il faut de théâtral, d'absurde, de drôle et de tragique qui me remplit une nouvelle fois d'amour pour le cinéma.

Ah oui, et du coup, j'ai une confession:

j'ai un nouvel amoureux (Jérémie Elkaim.)

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 07:00

Marta.jpg  Extremement-fort-et-incroyablement-pres1.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà deux soirées cinéma qui m'ont envahie, submergée d'émotions et qui me donnent envie de passer encore plus de temps dans les salles obscures. Deux films sur la reconstruction des êtres, sur l'après...


Samedi soir, retour de NYC et envie de mélanger les souvenirs encore tout frais et intacts aux images new yorkaises de la bande-annonce du sublime Extremely loud & incredibly close. L'histoire d'un petit garçon qui a perdu son père dans les attentats du tristement célèbre 11/09. Ayant grandi en partageant une grande complicité avec son père, il est persuadé que ce dernier lui a laissé un message, un dernier "jeu", une dernière énigme à résoudre, en tombant sur une clé "cachée" dans un placard. Il se lance alors dans une quête aussi complexe qu'ambitieuse dans les rues et quartiers de NYC. Si ce film est actuellement démoli par la critique, je lance un appel solennel pour que vous alliez voir ce petit bijou. Et ce n'est pas Yulenka qui viendra me contredire. J'aime beaucoup son idée de "conte urbain" pour évoquer le film... Tous les personnages sont d'une beauté incroyable même si à mes yeux le jeune Thomas Horn et son compagnon de route Max von Sydow nous offrent deux interprétations magistrales et portent le film avec brio. Quel merveilleux regard sur la ville et les hommes. De beaux  clichés, des instants capturés pour saisir les mécanismes du deuil, à travers le regard d'un enfant. Deux jours après cette séance (mes yeux étant enfin dégonflés) me voilà en possession du roman de Jonathan Safran Foer... 


Hier soir, soirée en solo pour rentabiliser ma carte Gaumont (et parce que ça fait du bien) , avec le formidable Martha Marcy May Marlene. La jeune Martha, aux rondeurs "scarlettjohanssoniennes", revient chez sa soeur après avoir quitté une communauté sectaire dans laquelle elle vit depuis presque deux ans, et ce pour des raisons que nous saisissons durant le film. Dès lors, ce sont deux vies qui seront mises face à face comme deux miroirs brisés dont les éclats font resurgir ce passé finalement encore proche et bien présent dans l'esprit de Martha. Malgré sa volonté de prendre le dessus, l'influence sectaire est encore bien ancrée en elle et sème le trouble en l'empêchant de se reconstruire. Naïvement, elle interroge sa nouvelle vie au regard de sa vie communautaire et provoque parfois de vives réactions de son entourage, impuissant et incapable de faire face. Les silences, les flash-back, les angoisses traduisent le trouble qui ne cesse de tourmenter Martha. Un sujet pesant mais traité avec beaucoup de justesse et ce qu'il faut pour en faire un de mes coups de coeur 2012. (Avec une mention spéciale pour l'affiche qui illustre le film à la perfection ! )

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 18:33

Hier soir, une petite soirée DVD aux ambiances new-yorkaises possible grâce à mon amie Camille, grande amoureuse d'Audrey Hepburn... C'est donc avec Breakfast at Tiffany's que j'ai découvert mon premier film avec la demoiselle. Oui, je sais. Il était temps.

Il ne m'aura fallu que quelques secondes, quelques notes,  pour tomber sous le charme fou de cette brune incroyable et être conquise... Du coup, à moi Charade, Sabrina, Vacances romaines... Merci Camille !

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 07:00

Au fil des rencontres et des discussions, j'ai décidé de me mettre sérieusement à niveau question cinéma: du navet au chef d'oeuvre... Entre Camille, Gautier, David et Marion les très bons conseils pleuvent et je n'ai que l'embarras du choix, à défaut d'avoir beaucoup de temps. Bref, depuis quelques temps, je retourne régulièrement au cinéma, et je me consacre au mieux à l'alternance lecture/ visionnage de DVD... D'où ces petits billets avec mes brèves impressions à la sortie des salles, en direct de mon canap' ou sous la couette.

 Dans les salles...

 

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Le Havre d'Aki Kaurismäki 

Un film ô combien curieux sur l'immigration dans la cité portuaire. Un cireur de chaussures, vivant dans un milieu précaire, va héberger un petit africain malgré la loi. Je suis complètement passée à côté de ce film qui a pourtant été encensé par la critique. Quelques jolis moments, mais peu réceptive de manière générale, je retiens surtout les fous-rires nerveux qui ont ponctué la séance... 


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Des Vents contraires de Jalil Lespert

Le coup de coeur de ces dernières semaines. (Je n'avais pas lu le livre contrairement à mon habitude) Une jolie surprise pleine de finesse et de retenue. Un drame porté brillamment par Benoît Magimel qui m'a bouleversée. Subtil à souhait dans son interprétation, il nous transmet ce poids de l'absence, cette douleur intolérable qui l'obsède sans pour autant donner dans le pathétique et le larmoyant. Un très beau moment de cinéma.


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La Délicatesse des frères Foenkinos

J'adore Audrey Tautou, j'ai aimé passionnément La Délicatesse de Foenkinos. Je n'avais pas très envie d'aller voir l'adaptation car j'avais comme l'impression que j'allais être déçue. J'aurais dû m'en tenir à la lecture du livre car sans surprise le film fut vraiment décevant...

 

Sous la couette...

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Invictus de Clint Eastwood

C'est je crois une de mes premières déceptions eastwoodiennes. (Bon après l'indigeste et le bien pire Au-delà)  Un sujet politico-historique avec le talentueux Morgan Freeman en Nelson Mandela qui va redonner ses lettres de noblesse à l'équipe de rugby de son pays, symbole de cohésion des peuples dans un climat où l'apartheid a fait des ravages. Joliment traité, je n'ai pourtant pas été séduite... Mais Clint, je t'aime tout de même d'amour.

 

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Un monde parfait de Clint Eastwood

Chaudement conseillé par mes amoureux du cinéma, je pensais découvrir Un monde parfait. Et dès la première scène ( Un "trou de verdure", des billets qui s'envolent, un homme allongé dans les herbes hautes, un masque de gentil fantôme...), les souvenirs resurgissent. Je me rends compte avoir déjà vu et adoré ce film. Avoir beaucoup pleuré aussi. Ce film me rappelle à quel point j'aime le cinéma d'Eastwood : pour ce talent qu'il a à sublimer les rapports humains et à susciter aisément mon potentiel lacrymale . Une perle que j'ajoute à mes films préférés... 

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Tous les matins du monde d'Alain Corneau :

Si nombreux sont ceux qui crient au chef-d'oeuvre, le film d'Alain Corneau ne m'a pas totalement convaincue. Des moments sublimes en musique, un jeune Guillaume Depardieu plutôt juste dans son jeu, mais une lenteur et une passivité qui m'ont parfois éteinte. Bref, impression en demi-teinte...


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La saison 1 d'HIMYM (2ème visionnage)

Kids, comme je me remets à l'anglais, que je veux rencontrer un Ted, que je craque pour Barney, que Marshall me fait pleurer de rire, et que les épisodes de la saison 7 sont tellement longs à arriver sur le net, j'ai eu très envie de reprendre la série découverte cette année. Que ceux qui ignorent l'existence de ces personnages filent à la FN$C ou sur $m$zon de toute urgence pour se procurer cette série qui me fait rire autant que Friends et The Big Bang Theory !

 

Dans le canap'...

Dans la série je suis une midinette...

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Love Actually de Richard Curtis

Vu et revu, je ne me lasse pas de regarder ce film. Une excellente comédie offrant un concentré d'acteurs qu'il me plaît de retrouver à chaque fois. Des scènes cultes pour ce film chorale réalisé avec ce qu'il faut d'humour, d'amour, de rebondissements, d'acteurs so graou, de dialogues savoureux: succès garanti pour les soirées des vacances d'hiver. A regarder encore et encore pour sourire avec émotions lors de la déclaration d'amour faite sur pancarte, pour regarder amoureusement le déhanché de notre cher Hugh, pour craquer sur le so britsh Colin Firth et avoir envie d'apprendre le portugais, pour convaincre même les plus réticents à se marier, pour ce petit pincement à l'ouverture du cadeau de Noël et pour bien d'autres scènes que j'aime tant...

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La Boum de Claude Pinoteau

Vic a treize ans et vit pleinement son adolescence : premiers émois, premières boums, relations conflictuelles avec ses parents, soirées entre copines, mensonges et trahisons, premiers baisers et j'en passe. Un film madeleine de Proust qu'une fois encore j'ai pris plaisir à revoir chez ma copine Nathalie. Un premier jour de l'année qui s'achève en beauté.

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La Boum 2 de Claude Pinoteau

Sophie Marceau a bien grandi. Elle a des seins et cherche toujours un mec. Comme vous et moi elle prend le train, sauf qu'elle n'y croise pas que des gros moustachus ou barbus à bretelles et se retrouve par inadvertance avec le passeport du fabuleux Pierre Cosso (Je vous épargne les jeux de mots d'un comique des temps modernes R.M et de son jeune disciple G.M) On retrouve avec plaisir la jolie Vic et ses sorties d'ado. Et puis la BO de Cosma, c'est quand même le pied ! Pour la suite, comme il était 1.30 du mat et que j'avais bu cinq rosés pamplemousse, j'avoue avoir sombré dans un profond sommeil en plein milieu du film... Damned !

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