12 juin et nouveaux lendemains...

Table estivale

Parce que le spectacle se prolonge aussi après la représentation officielle...

Nous sommes bien en juin.

Le mois durant lequel tout paraît interminable et passe trop/très vite à la fois.

Le mois des derniers bulletins de l'année à remplir.
Le mois du brevet, pour les trolls qui vont quitter le collège.
Le mois du spectacle de fin d'année et des petites festivités qui lui sont associées.

Le mois des excès en tout genre.

Le mois des déjeuners/dîners en terrasse qui deviennent "presque" notre quotidien.

Le mois des petites soirées ici et là, aux visages familiers ou à découvrir.

Le mois des nuits plus courtes que réparatrices. Mais qu'importe...

J'aime ce juin éreintant, et les deux mois à venir qui m'offriront ce précieux temps pour moi et ceux dont j'apprécie tant la compagnie.

Une histoire de cous(s)ins

[Guirlande La Case de Cousin Paul et hibou  Les Cousines de Léon.]

Rentrer à peine de Suède et être invitée chez ma petite soeur chez qui je vais bien trop rarement. Trop loin, pas le temps, trop de boulot, pas le courage, de faire la route... Une invitation était lancée lors de notre dernière journée passée ensemble et je lui avais promis que je viendrai.

Me voilà donc partie sur les routes de campagne de l'Aisne, grande aventurière, sans GPS (oui, oui, tu verras, il y a un raccourci à prendre à V. et après c'est toujours tout droit) et surtout, (pour l'amour du risque) sans beaucoup de batterie sur mon téléphone ( Geek un jour...) Je prends ledit raccourci, fière de maîtriser ce trajet non conventionnel mais déchante très vite : à moi les routes désertes de la campagne picarde où l'on rencontre plus de lapins et de biches que de panneaux directionnels. Les villages sont charmants et l'on choisirait volontiers quelques longères dignes des plus belles chambres d'hôtes pour y vivre et y élever des poules et des poussins mais où très vite, la "vie" semble trop loin de tout. Clairement, j'étais perdue, bien trop fière pour faire demi-tour et prendre la route plus classique.

Quelques errances plus tard, je croise cet homme, mon messie des champs, seule présence à des kilomètres à la ronde et lui demande un peu d'aide. Quelle riche idée... Cinq minutes d'un monologue interminable que j'aurais sûrement mieux compris s'il avait été prononcé en suédois : ou comment s'initier à la langue picarde en deux leçons. Un moment étrange, un peu flottant, avec ce personnage non moins curieux mais au demeurant fort sympathique. J'ai finalement retrouvé tant bien que mal ma route n'ayant pas réellement profité des fameux avantages de ce raccourci champêtre. Grandiose.

Salle d'attente avant pause thé/café

Murs d'humeurs et de mots

Jeter un oeil curieux au milieu des livres...

De son côté, le Kebby (c'est son petit surnom fleuri) était donc passé en mode Top Chef pour me recevoir, elle qui, contrairement à moi, déteste cuisiner. L'effort était de taille et j'ai bien ressenti toute l'application dont elle avait fait preuve pour si bien faire. C'était important pour elle, pour nous. Des jolis petits plats, des petits bols remplis de gourmandises à picorer, des bulles qui faisaient danser les framboises dans les fines flûtes...

On papote, je lui offre quelques petits cadeaux suédois et amiénois qui ont fait leur effet et nous passons une délicieuse soirée. De celles qui ont le goût des retrouvailles et qu'on ne veut pas voir s'achever. Et puis c'était vraiment pour moi l'occasion de voir son chez elle tout cosy, aménagé et décoré avec goût. Elle a su faire de ces murs un endroit qui donne vite envie de revenir et de s'asseoir sur les faux prétextes de temps ou de route. Un bel endroit pour y passer encore et encore de doux moments.

Des visages, des figures...

Réveil tout doux dans ce fauteuil chiné ensemble et thé qui réchauffe.

Avant mon plongeon vivifiant pour aller récupérer un simple sac dans ma voiture.

Voilà, ça commence avec des dizaines de centimètres de neige. Des jardins et des rues enneigés qui fleurissent sur FB et ailleurs, des gens qui causent temps et saisons un peu partout simplement parce que le paysage a des allures d'immenses traînées de coke : on l'aura compris, oui, il a neigé et oui, bordel, on est au mois de mars ! Un coup de fil au boulot : nombre de trolls : "2/800. Restez chez vous".

On ne discute pas trop cette ingénieuse et sage décision. (Nous aussi on a le F5 facile sur le site des transports en commun qui, comme les trolls, est aussi dans nos favoris.)

On regarde les paquets de copies. On a envie de pleurer.

On regarde les piles de livres qui en crèvent pour qu'on leur prête un minimum d'attention. Le choix est vite fait. L'hibernation forcée à quelques jours du printemps, je suis POUR. Le sourire revient vite. Dehors, le vent souffle et les les choses s'accélèrent. Très peu de temps après, la décision tombe. Nous sommes en "week-end" dès mardi. Le centre a des allures de ville morte. 

Aussitôt, mon canapé gris retrouve ses "habituées" et devient presque quotidiennement  THE PLACE TO BE pour l'heure du thé : ça commence par un moelleux choco et se poursuit avec une tarte au Nutella. (Merci mon Al' pour la recette) Quand sonne 17h30, la Blonde gloutonne et la Mel surexcitée viennent pour papo-thé(r).Ces rendez-vous auront eu la peau de mon thé de Noël qui pensait avoir un peu de répit en attendant l'année prochaine. Il n'est désormais plus.

Mel, la Blonde et moi. 

Et puis la neige, ça a ses bons côtés. On se retrouve avec Yo et Mel, on a 15 ans tous les trois réunis quand le centre ville a des allures de station de sports d'hiver.  On ne résiste pas à l'appel du monstrueux cheddar burger de notre brasserie et on trouve que les blanches kiwi, ce n'est pas mal du tout pour un apéritif méridien. Ces "vacances" forcées ne sont pas si malvenues finalement.

Et puis, aujourd'hui, le facteur a pu reprendre sa tournée. Et ça tombe bien parce que ma boîte aux lettres trépignait d'impatience que je chausse mes bottes poilues pour y découvrir de bien tendres attentions...

Camille et ses toujours-super-chouettes cartes postales !

La Dom , fidèle épistolière...

Sandrine est une fée. On se lit au quotidien et

voilà la jolie surprise à laquelle j'ai eu le droit aujourd'hui !

Et avec R.Dautremer. Tu vises tellement  juste.

♥ ♥ Merci infiniment. ♥ ♥

Aussitôt reçu, aussitôt porté. Complètement noeud-noeud !

Merci Sandrine !

Et l'autre surprise qui m'a rendue complètement dingue : le cadeau de ma pétillante Marie-Golotte qui me surprend autant qu'il me touche. Quelque chose me dit que je vais passer un excellent moment. Parce que c'est Craig. Et parce que la 4e de couv' me colle d'office un sourire niais:

♥"Qu'une pleine camionnée de chance accompagne ta jeunesse et bon vent, pt'it". ♥ 

Et mon coeur fait boum !

Merci les filles !

Des petites choses à savourer et picorer...

Une Isa gâtée et remerciée pour son accueil chaleureux...

Soizic, Frida et moi, un RDV à prendre...

Hier soir, je passais la soirée chez  Isabelle une copine  blogueuse.  Cela faisait quelque temps que je la lisais, que j'échangais avec elle via "le mur" de notre Soizic. Au fil des commentaires et des messages, nous avons enfin décidé de nous rencontrer. (Merci d'avoir sauté le pas et lancé les invitations) Isabelle a désormais un nouveau chez elle, la voilà installée "dans un autre endroit", un appartement aux murs blancs, décoré avec goût, aux meubles anciens à l'histoire encore teintée de nostalgie et aux meubles chinés et repeints pour marquer un autre départ... (Gros coup de coeur pour son superbe buffet blanc et vert) Un moment agréable et tout doux. Des bavardages de filles, des petits partages lectures, des pauses gourmandes, des éclats de rire. (Grâce à la box érotique d'SFR). Bilan des opérations, il faut que je lise impérativement Profanes de Jeanne Bénameur qu'Isa aime d'amour (Elle en parle ici). Et cela tombe plutôt bien puisque je viens de m'inscrire au Challenge de Noukette consacré à cette femme que j'aime beaucoup ! J'ai opté pour la catégorie "Comme on respire". Parce Jeanne le vaut bien.

Bref, encore merci Isa, ce fut un plaisir de faire enfin ta connaissance.

J'espère que tu apprécieras les mots de Guillaume de Fonclare autant que moi... ;) Bonne lecture.

Et ici, elle raconte aussi cette soirée...

Samedi, j'ai vécu un "moment de grâce" comme le dit si bien ma Blonde. Nous étions là, toutes réunies autour d'une grande table noire et de quelques plumes. Nos verres et nos sourires pétillaient. Un Noël avec ma deuxième "famille", avant de regagner le cocon familial. Pour l'occasion :

Nath, pomponnée, est arrivée le sourire aux lèvres après un unanime " T'es canon maman ! " Et comme c'était vrai.

Elise, spontanée est arrivée en disant " Je te préviens, je crève de faim". Elle a, je pense,  trouvé son bonheur.

Al', désespérée, est venue plus tôt en quête d'eau pour se transformer en princesse: pari réussi.

La Blonde, so sex, se la jouait "mini". En rose et noir à petits pois.

Mel, classieuse est passée du jeans-crevettes à la petite robe noire-coupe cocktail.

Elo, sublime dans sa tenue des années 30 avait fait une jolie tresse dans ses cheveux...

Poule, impeccablement brushée, avait mis sa jolie robe B*n*b* et piqué un de mes colliers.

J'avais mis des collants dorés.

De l'or de la tête aux pieds...

Al qui attend ses feuilletés au cheddar.

Mel, classieuse à souhait.  Quand Nat quitte sa librairie...

La Rousseur, toute en harmonie.

Ma Blonde à pois.

Elise, jamais sans sa bosse.

Nous avions passé la journée à cuisiner et à tout faire pour réveiller nos papilles. Et je crois que nous avons été à la hauteur... Mission accomplie. (Merci aux petites souris d'avant et après besogne. Oui, aux souris. Moi aussi j'ai regardé Cendrillon hier soir.)

Après l'ouverture des paquets, le dessert...

L'ouverture des paquets fut également un chouette moment avec son lot de "Waouh" et de "Oh!" princiers, quelques larmes discrètes aussi, mélange d'émotions et de fatigue... Des valeurs sûres au rendez-vous... (Livres, vêtements, déco...) Je vais pouvoir boire des chocolats chauds dans un bol fait pour moi tout en lisant le merveilleux Swinging Christmas offert par mon Elo...

Pendant que ça papotait ou éclatait de rire, je regardais toutes ces sacrées nanas en me disant qu'elles étaient un merveilleux cadeau que la vie m'avait fait et que j'étais une sacrée veinarde de les avoir rencontrées. Je les observais toutes, sourire niais et larme à l'oeil , en sachant que la notion de bonheur et de plénitude prenait tout son sens durant cette soirée. Hier, j'ai fait le plein d'amour. A en crever.