6 avril 2009
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10:30
Neph, Stephie et Pimprenelle, après vos petits messages pour prendre des nouvelles de mes lectures, je poste enfin un nouvel article ! Me voilà effectivement de retour après un long silence. Je vais essayer d'être plus régulière dans mes publications, c'est promis !
Quel lecteur n'a pas un jour eu envie de goûter aux chefs d'oeuvres de la littérature russe ? Mais quel lecteur n'a pas remis ce choix à plus tard, face à longueur de ces monuments !? Alors, comme ma PAL est plus qu'imposante, je me suis dit que ce petit folio serait une bonne alternative en attendant que je retrouve du temps pour plonger dans les grandes fresques de Tolstoï ou Dostoïevski...
Nicolaï Stepanovitch est professeur d'université. Enseigner, se retrouver face à ses étudiants est la chose qui lui procure le plus de plaisir. Sa vie personnelle est un véritable chaos et il ne trouve plus de forces pour subir le quotidien auprès d'une femme qu'il ne désire plus.
Heureusement, il y a Katia. Il l'a vue grandir et devenir une femme séduisante . Il aime passer du temps auprès d'elle, il se confie sans fard. Il devra néanmoins accepter qu'elle lui ouvre les yeux sur la vie qu'il mène, sur le combat qu'il devra mener. Il devra également accepter sa franchise, la virulence de ses propos.
L'un deviendra l'échappatoire de l'autre jusqu'au jour où...
Dans ce récit à la première personne, la mort, les désillusions, le désespoir sont des fantômes qui hantent les personnages. L'espoir n'a pas vraiment sa place, même s'il essaie tant bien que mal d'exister et de s'imposer.
Il ne faut pas s'attendre en lisant ce livre à un "texte clos". Le lecteur "passe" dans la vie de Nicolaï et subit comme lui ses souffrances et ses désillusions.
Le texte de Tchekhov nous invite à réfléchir sur le désir, la place du bonheur, la mort et la famille.
Ce texte m'a plu sans pour autant déchainer les passions. J'ai été touchée par ce livre, et j'avoue que certains passages sont vraiment troublants et donnent à réfléchir...
Bref, une histoire pas si banale....
"On dit que les philosophes et les vrais sages sont indifférents. C'est faux. L'indifférence est une paralysie de l'âme, une mort anticipée."
Quel lecteur n'a pas un jour eu envie de goûter aux chefs d'oeuvres de la littérature russe ? Mais quel lecteur n'a pas remis ce choix à plus tard, face à longueur de ces monuments !? Alors, comme ma PAL est plus qu'imposante, je me suis dit que ce petit folio serait une bonne alternative en attendant que je retrouve du temps pour plonger dans les grandes fresques de Tolstoï ou Dostoïevski...
Nicolaï Stepanovitch est professeur d'université. Enseigner, se retrouver face à ses étudiants est la chose qui lui procure le plus de plaisir. Sa vie personnelle est un véritable chaos et il ne trouve plus de forces pour subir le quotidien auprès d'une femme qu'il ne désire plus.
Heureusement, il y a Katia. Il l'a vue grandir et devenir une femme séduisante . Il aime passer du temps auprès d'elle, il se confie sans fard. Il devra néanmoins accepter qu'elle lui ouvre les yeux sur la vie qu'il mène, sur le combat qu'il devra mener. Il devra également accepter sa franchise, la virulence de ses propos.
L'un deviendra l'échappatoire de l'autre jusqu'au jour où...
Dans ce récit à la première personne, la mort, les désillusions, le désespoir sont des fantômes qui hantent les personnages. L'espoir n'a pas vraiment sa place, même s'il essaie tant bien que mal d'exister et de s'imposer.
Il ne faut pas s'attendre en lisant ce livre à un "texte clos". Le lecteur "passe" dans la vie de Nicolaï et subit comme lui ses souffrances et ses désillusions.
Le texte de Tchekhov nous invite à réfléchir sur le désir, la place du bonheur, la mort et la famille.
Ce texte m'a plu sans pour autant déchainer les passions. J'ai été touchée par ce livre, et j'avoue que certains passages sont vraiment troublants et donnent à réfléchir...
Bref, une histoire pas si banale....
Un avant-goût...
"Je sens que je ne puis plus voir ma lampe, mes livres, les ombres sur le parquet, que je ne puis plus entendre les voix qui résonnent dans le salon. Une force inconnue et incompréhensible me pousse brutalement dehors.""On dit que les philosophes et les vrais sages sont indifférents. C'est faux. L'indifférence est une paralysie de l'âme, une mort anticipée."
Belle lecture !